Les 27 logements de la résidence Atrium ont été livrés. Ils remplacent les surfaces inoccupées au deuxième et troisième étages de l’immeuble en face de l’hôtel de ville.
La porte s’ouvre sur une terrasse. En plein centre-ville, à deux pas de l’hôtel de ville, invisible depuis la rue piétonne et la façade du magasin Eurodif, le programme immobilier Atrium est terminé. Bois, zinc, ardoise naturelle pour les toitures, terrasse en bois composite et système ingénieux de récupération de l’eau de pluie pour arroser les plantes en pot ont été utilisés par l’architecte lilloise Nathalie Labbaye.
« L’accès au chantier s’est fait par l’entrée principale située place de l’hôtel de ville, ce qui a un peu compliqué les choses. Les délais ont finalement été tenus et le dernier appartement a été vendu deux semaines avant la livraison », explique Henri Breuvart, le promoteur de ce programme de 27 logements sur les toits. Des ouvriers sont encore à pied d’œuvre pour les finitions, mais plusieurs logements sont déjà habités.
« PLU intelligent »
Après le Carré Royal (45 appartements), rue des Trois cailloux, au-dessus de l’enseigne H&M ou Le Patio (20 logements) au-dessus de la BNP, toujours rue des Trois cailloux, l’Atrium est la dernière opération de standing réalisée dans le centre-ville. « Ce projet a pu se faire parce que notre plan local d’urbanisme est intelligent et n’oblige pas à aménager une place de stationnement pour chaque logement. Ce qui aurait été impossible ici », remarque Jean-Christophe Loric @avecloric , l’adjoint au maire chargé de l’urbanisme et du logement, pour qui ces logements répondent à une demande.
L’hyper centre offre encore quelques opportunités. L’OPAC mène une opération rue Lavallard, près du musée de Picardie. Les travaux de démolition ont également démarré dans l’ancien supermarché Match (124 logements étudiants et 50 logements du T1 au T4), rue du Général-Leclerc. « Le marché redémarre doucement grâce au nouveau dispositif de défiscalisation Pinel », constate Henri Breuvart qui se réjouit que les acheteurs séduits par cette opération sont des investisseurs, mais aussi des résidents. « Deux personnes âgées ont par exemple acheté chacune deux appartements pour n’en faire qu’un seul de 70m2. Pour pouvoir vivre dans le centre-ville ». Les prix allaient de 85 000 euros pour un studio à 250 000 euros pour un trois pièces.
L’Atrium compte finalement 27 logements, dont 8 studios. Les appartements de 22 m2 à 70 m2 ont été aménagés dans les deux ailes existantes et dans la toiture pour les duplex. Le groupe Omnium propriétaire de l’enseigne Eurodif a en effet vendu le deuxième et le troisième étage du bâtiment dans une stratégie d’optimisation de son patrimoine immobilier. Le magasin conserve le sous-sol, le rez-de-chaussée et le premier étage. Soit quelque 800 m² d’anciens bureaux totalement réhabilités. « Nous avons par exemple détruit un hangar désaffecté qui se trouvait sur le toit », rappelle le promoteur. Remplacé aujourd’hui par une grande terrasse.
SOURCE : http://www.courrier-picard.fr/region/amiens-le-magasin-eurodif-dissimule-des-appartements-de-ia167b0n727890