Maire adjoint d'Amiens à l'Urbanisme et au Logement, Président de l'Office HLM OPAC d'Amiens

Les collégiens replongent en 14-18

Les élèves de 3 e du collège Jules-Ferry ont vécu à l’heure de la Première Guerre mondiale et reçu un livret qui devrait beaucoup les aider dans le cadre de leurs études.

Suite à la diffusion par le conseil général de la Somme d’une brochure sur la Grande Guerre 14/18 dans la Somme, à l’occasion des célébrations commémoratives de son centenaire, Bertrand Cuvelier, principal du collège Jules-Ferry, a accueilli avec enthousiasme l’offre de Jean-Christophe Loric, conseiller général du canton, qui est venu remettre en personne la brochure à chacun des élèves de 3 e . Ce livret, exclusivement centré sur le département, peut être considéré comme un excellent outil à l’étude du programme des 3 es .

Le paquetage du poilu

Jeune étudiant stagiaire, en préparation d’un master en histoire à l’université de Lille pour un emploi de professeur, Thomas Delbart, en exercice au collège Jules-Ferry, a organisé avec Eric Van Elslande, Laurence Plouvier et Odile Delcroix, professeurs au collège, une exposition vivante de souvenirs de la Grande Guerre, en vue d’illustrer la brochure. Vêtu de pied en cape d’une tenue complète de chasseur à pieds, bleue marine, le jeune professeur a procédé à une énumération détaillée des objets qu’il avait préparés sur des tables avec des documents, des revues et des illustrations de l’époque gracieusement prêtées par Pascal Dietrich, employé du collège que le principal a remercié dans son allocution d’accueil. Parmi les équipements militaires français présentés figurait le « paquetage » du poilu, le car, le bidon ou gourde, les brodequins à clous, et la capote (grand manteau) que Thomas avait mis, casque lourd, l’armement, le fusil Lebel, dit « la canne à pêche » à cause de sa grande longueur, encore davantage avec sa baïonnette étoilée, le mousqueton court, pour « nettoyer les tranchées » (achever les blessés), le pistolet d’ordonnance, le masque à gaz… et aussi l’armement lourd, le canon de 75 en photo ! et quelques obus que les élèves ont soupesés.

Consciencieux, le professeur a présenté conjointement l’équipement de l’armée du kaiser, côté britannique, il n’avait pas pu rassembler ce qu’il aurait voulu. Avant la remise des livrets, Paul Fellow, professeur britannique, a lu un poème en anglais…et le conseiller général a invité les élèves à se déplacer et à visiter le parc de mémoire de Nampty, le cimetière anglais de Namps au Val, ou les nombreux sites du département.

Enchantés par ce qu’ils ont vu et entendu, les collégiens ont consulté dans la foulée leur précieux livret, conseillant à leurs copains de la classe suivante d’être très attentif : « C’est impressionnant ! Pas de doute, nous en retiendrons quelque chose », ont-ils confié en sortant.

De notre correspondant

HENRY DARGENT

SOURCE: http://www.courrier-picard.fr/region/les-collegiens-replongent-en-14-18-ia168b0n246795

Jean-Christophe LORIC est un chef d’entreprise âgé de 40 ans résidant à Prouzel dans la Somme. Marié et père de deux enfants, il est impliqué dans la vie locale depuis de nombreuses années. Parent d’élève élu de l’école de Plachy-Buyon, il s’est illustré dans la lutte contre les fermetures de classe en évitant la fusion controversée des écoles de Plachy-Buyon, Prouzel, Bacouel et Vers sur Selle ainsi que la suppression d’une classe à Bacouel. Son combat pour des prix de cantines plus abordables a été largement médiatisé et a amené la Communauté de Communes à moduler ses tarifs pour les familles nombreuses. Jean-Christophe Loric est responsable de la communication et des sponsors au sein du club de Foot Conty-Loeuilly SC, et rédacteur en chef de la revue de ce club, La Transversale. Président du Comité des Fêtes de Prouzel, il a organisé en 2009 et 2010 les deux premières éditions de la Fête de la Coulée Verte, manifestation mobilisant une douzaine de communes de Bacouel à Monsures et attirant près d’un millier de participants. Ingénieur centralien de formation, réputé pour sa maîtrise des dossiers ainsi que sa détermination à faire aboutir les projets qui lui tiennent à coeur, il considère que le mandat de Conseiller Général doit s’exercer à plein temps sur le terrain, à l’écoute permanente des besoins des habitants du territoire.

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