Maire adjoint d'Amiens à l'Urbanisme et au Logement, Président de l'Office HLM OPAC d'Amiens

Cinq maisons en flammes à Conty

Un violent incendie a mobilisé plusieurs dizaines de pompiers, samedi à Conty, au sud d’Amiens. Cinq maisons ont été touchées. Il n’y a pas eu de blessé.

Un spectaculaire incendie a eu lieu samedi 7 septembre à Conty, commune située à une vingtaine de kilomètres au sud d’Amiens.

Cinq maisons mitoyennes (Nº64, 62, 60, 58 et 56) ont pris feu en milieu de journée rue du Général- Debeney, le cœur historique de la commune de 1 800 âmes. Les pompiers de Conty ont été alertés vers 12 heures et, très vite, ils ont dû faire appel à des renforts en plein congrès départemental des sapeurs-pompiers à Abbeville. Chef de colonne, le commandant Bernier a dirigé les opérations.

Sur place, se trouvaient entre 35 et 40 pompiers venus de Corbie, Ailly-sur-Noye, Poix-de-Picardie, Amiens (centre de secours Catelas), Moreuil et Corbie, deux officiers de la direction du Service départemental d’incendie et de secours de la Somme (SDIS 80) ou encore l’infirmier de garde départemental. Plusieurs pompiers de Conty qui participaient au congrès ont également été mobilisés.

Les familles relogées

L’incendie s’est déclenché alors que le forum des associations battait son plein à la salle des fêtes, à quelques centaines de mètres de là. Attirés par le bruit des sirènes, beaucoup de badauds ont assisté à la scène. Selon nos informations, le feu aurait pris dans une chambre d’une des petites maisons ouvrières en bois. Les flammes se seraient propagées au toit avant d’atteindre les maisons voisines. Toutes les personnes se trouvant à l’intérieur ont pu être évacuées et il n’y a pas eu de blessé. Devant la violence du sinistre et les épaisses volutes de fumée, les pompiers se sont résolus à sacrifier deux maisons pour protéger les habitations voisines. Ce que les pompiers appellent « la part du feu » dans leur jargon. « Dans ce cas précis, nous devions créer des coupe-feux, il fallait absolument arrêter ce feu », explique le commandant Bernier.
Les hommes et les femmes du feu se sont battus pendant plusieurs heures avant de sécuriser la zone puis de s’occuper des déblais et gravats. Au moins trois des cinq maisons touchées ont été fortement endommagées.

Au total, la mairie a recensé onze sinistrés, dont une mère élevant seule ses cinq enfants, qui devaient être relogés en urgence dans la soirée, nous confiait le maire, Guy Lacherez, présent sur les lieux, tout comme le conseiller général du canton de Conty, Jean-Christophe Loric @avecloric. « Certaines personnes vont être relogées chez des proches, les autres seront prises en charge par la commune, a rassuré M. Lacherez. On a un logement disponible tout près de là, un autre à Wailly ainsi que le centre d’hébergement d’urgence. »

BAKHTI ZOUAD

SOURCE : http://www.courrier-picard.fr/region/cinq-maisons-en-flammes-a-conty-ia0b0n178564

Jean-Christophe LORIC est un chef d’entreprise âgé de 40 ans résidant à Prouzel dans la Somme. Marié et père de deux enfants, il est impliqué dans la vie locale depuis de nombreuses années. Parent d’élève élu de l’école de Plachy-Buyon, il s’est illustré dans la lutte contre les fermetures de classe en évitant la fusion controversée des écoles de Plachy-Buyon, Prouzel, Bacouel et Vers sur Selle ainsi que la suppression d’une classe à Bacouel. Son combat pour des prix de cantines plus abordables a été largement médiatisé et a amené la Communauté de Communes à moduler ses tarifs pour les familles nombreuses. Jean-Christophe Loric est responsable de la communication et des sponsors au sein du club de Foot Conty-Loeuilly SC, et rédacteur en chef de la revue de ce club, La Transversale. Président du Comité des Fêtes de Prouzel, il a organisé en 2009 et 2010 les deux premières éditions de la Fête de la Coulée Verte, manifestation mobilisant une douzaine de communes de Bacouel à Monsures et attirant près d’un millier de participants. Ingénieur centralien de formation, réputé pour sa maîtrise des dossiers ainsi que sa détermination à faire aboutir les projets qui lui tiennent à coeur, il considère que le mandat de Conseiller Général doit s’exercer à plein temps sur le terrain, à l’écoute permanente des besoins des habitants du territoire.

Repondre

captcha *