Maire adjoint d'Amiens à l'Urbanisme et au Logement, Président de l'Office HLM OPAC d'Amiens

KFC, ça sent bon !

L’arrivée de l’enseigne KFC se précise. Si tout se passe bien, l’ouverture aura lieu dans moins d’un an, avenue du 14 juillet 1789 au sud d’Amiens.

Les amoureux de cuisses et d’ailes de poulet frit attendaient la nouvelle depuis de nombreuses années. Ils peuvent déjà en saliver d’avance, l’enseigne de restauration rapide devrait s’implanter à Amiens d’ici 10 mois. Le restaurant se situera sur l’avenue du 14 juillet 1789 en face du garage James Lefebvre, dans le secteur de la Vallée des Vignes au sud d’Amiens. Le projet sera d’ailleurs au menu du prochain conseil municipal ce jeudi 21 avril. Adjoint au maire chargé de l’urbanisme, Jean-Christophe Loric @avecloric (MoDem) évoquera la cession de biens immobiliers (149 000 euros pour la maison et 85 000 euros pour les parcelles non bâties) de la Ville au profit d’un particulier.
Ce dernier procédera à l’acquisition de trois autres parcelles, privées cette fois. Au total, c’est une emprise foncière de plus de 5000 mètres carrés qui a ainsi été identifiée. Via la société NOVO BL, KFC a négocié son arrivée à Amiens avec le particulier en question, M. Gongora. L’objectif est de signer un bail à construction. Le permis de construire a d’ailleurs déjà été déposé en vue de son instruction, fait savoir Jean-Christophe Loric @avecloric.
Entre 40 et 50 emplois créés
Longtemps espérée, l’enseigne KFC créera des emplois, entre 40 et 50 selon nos informations. « Cela fait des années que cette enseigne voulait arriver à Amiens, rappelle Renaud Deschamps (UDI), adjoint au maire chargé du commerce. Il s’agit d’un projet de privé à privé mais en ce qui nous concerne, on n’a mis aucun blocage. On est juste facilitateur en vendant notre terrain. »
Que l’on aime ou que l’on n’aime pas, force est de constater que KFC suscite un réel engouement. « Il y a un public pour KFC, il faut de tout pour tout le monde, estime Renaud Deschamps. Aujourd’hui, il y a des Amiénois qui prennent la nationale ou l’autoroute A16 pour aller manger au KFC à Beauvais. Moi, ce qui m’intéresse, c’est de retenir les consommateurs amiénois à Amiens et faire en sorte d’attirer les personnes extérieurs à la ville. Pour le bien de nos commerces et de nos commerçants. »
Situées à proximité, les enseignes Quick, Buffalo grill ou encore Pizza Paï, pourraient néanmoins souffrir de l’arrivée de KFC même si le gâteau semble assez gros pour être partagé. « Elles ne proposent pas la même chose, les offres sont diversifiées, je pense qu’il y a de la place pour tous », estime Jean-Christophe Loric @avecloric, « ravi » de voir KFC arriver. « Il y avait une très forte attente. Maintenant, on va être très attentif à la qualité architecturale du bâtiment. On ne veut pas d’une boîte posée n’importe comment. Il y aura beaucoup de baies vitrées, des arbres pour respecter la logique paysagère de la ZAC de la Vallée des Vignes. »
Des locataires et des squats
Il y a quatre maisons sur le terrain visé par KFC. La première, une belle bâtisse de style villa de campagne est squattée depuis plusieurs mois. Des centaines de canettes, de bouteilles y sont entassées au sol et dans un caddie. Des feux sont aussi allumés dans ce qui était la cour. En fait, on accède aux jardins très facilement par l’arrière des propriétés, en bordure de la Vallée des Vignes. Là où il y a aussi un petit terrain souvent occupé par des gens du voyage. La maison voisine est vide depuis plusieurs mois à la suite du décès de son occupante. Elle est préservée des squats. Collée à elle, une maison est toujours louée par un couple. Ces derniers confiaient il y a quelques mois, qu’ils savaient bien que le site faisait l’objet de convoitises. « On aime cette maison. On y vit très bien », regrettait le locataire en montrant une magnifique pièce donnant sur un vaste terrain. Un coin de nature au beau milieu d’un nœud routier très fréquenté. Reste ensuite une dernière maison. Elle est reconnaissable car contrairement à ce que peuvent laisser penser les panneaux de bois tagués, ses portes verrouillées et ses fenêtres calfeutrées, elle est toujours occupée. « Seulement le soir, deux frères qui viennent monter la garde pour qu’elle ne soit pas squattée », expliquait un voisin. KFC négocie directement. On ne connaît pas le montant exact du deal mais l’emplacement semble idéal, en entrée de ville, donc très recherché par les enseignes. Lors de nos passages dans ces maisons, on pouvait constater le potentiel offert par cette surface qui ouvre sur l’avenue du 14-Juillet-1789, l’avenue Alexandre-Dumas et l’avenue Paul-Claudel.

SOURCE: http://www.courrier-picard.fr/region/amiens-kfc-ca-sent-bon-ia167b0n760330

Jean-Christophe LORIC est un chef d’entreprise âgé de 40 ans résidant à Prouzel dans la Somme. Marié et père de deux enfants, il est impliqué dans la vie locale depuis de nombreuses années. Parent d’élève élu de l’école de Plachy-Buyon, il s’est illustré dans la lutte contre les fermetures de classe en évitant la fusion controversée des écoles de Plachy-Buyon, Prouzel, Bacouel et Vers sur Selle ainsi que la suppression d’une classe à Bacouel. Son combat pour des prix de cantines plus abordables a été largement médiatisé et a amené la Communauté de Communes à moduler ses tarifs pour les familles nombreuses. Jean-Christophe Loric est responsable de la communication et des sponsors au sein du club de Foot Conty-Loeuilly SC, et rédacteur en chef de la revue de ce club, La Transversale. Président du Comité des Fêtes de Prouzel, il a organisé en 2009 et 2010 les deux premières éditions de la Fête de la Coulée Verte, manifestation mobilisant une douzaine de communes de Bacouel à Monsures et attirant près d’un millier de participants. Ingénieur centralien de formation, réputé pour sa maîtrise des dossiers ainsi que sa détermination à faire aboutir les projets qui lui tiennent à coeur, il considère que le mandat de Conseiller Général doit s’exercer à plein temps sur le terrain, à l’écoute permanente des besoins des habitants du territoire.

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