Maire adjoint d'Amiens à l'Urbanisme et au Logement, Président de l'Office HLM OPAC d'Amiens

Raser la «Coop» avant de révolutionner Montières

La Ville a enfin mis la main sur les anciennes Coop à Montières. Elle peut donc raser un site dangereux théâtre de drames. Ce n’est que le début d’une renaissance du quartier.

La « Coop » (Coopérateurs de Picardie-Normandie) depuis sa fermeture fin des années 90, est visitée, dépouillée, squattée. Le monstre de béton, ex-pôle logistique, s’étend sur 4,5 hectares. Il vacille avec de nombreux pièges comme ces caves cachées au milieu de hautes herbes. Un lieu théâtre de drames, deux suicides, en octobre 2014 et en août cette année.
Les municipalités Robien puis Demailly ont échoué à y bâtir « Rives de Somme », 1 100 logements sur 11,6 hectares (en comptant l’ex-station d’épuration). Le propriétaire d’Orion (depuis 1993) est Gayant investissements, fruit de holdings. Nous l’avons retrouvé et contacté en 2014 au sujet de ses refus de sécuriser les lieux (procédure d’abandon manifeste). Il s’est dit retraité et a botté en touche.
Le quartier va s’ouvrir
La friche est depuis avril entre les mains de la Ville qui l’a joué fine. Une expropriation aurait pris des années. Mais un créancier de Gaillant a récupéré le site en 2015 et l’a mis en vente… la Ville a préempté. Le créancier, un fonds d’investissement luxembourgeois a tenté un recours gracieux dans une lettre adressée à la Ville, puis a lancé une procédure en justice en juillet dernier.
Jean-Christophe Loric, adjoint à l’urbanisme ne retient qu’une chose : « Nous allons détruire une friche dangereuse ». Une délibération sera prise en novembre, la démolition débutera en 2017. Ainsi dégagé, le quartier offre un potentiel oublié. « Cette zone est proche de la ville, le long de la Somme avec des atouts : Terrains, cadre de vie, signature architecturale, voirie existante etc. », s’emballe l’élu. Il voit déjà les friches transformées en quartiers modulables prisées par les associations, les start-up, le sport et les artistes.

SOURCE : http://www.courrier-picard.fr/region/amiens-raser-la-coop-avant-de-revolutionner-montieres-ia167b0n843403

Jean-Christophe LORIC est un chef d’entreprise âgé de 40 ans résidant à Prouzel dans la Somme. Marié et père de deux enfants, il est impliqué dans la vie locale depuis de nombreuses années. Parent d’élève élu de l’école de Plachy-Buyon, il s’est illustré dans la lutte contre les fermetures de classe en évitant la fusion controversée des écoles de Plachy-Buyon, Prouzel, Bacouel et Vers sur Selle ainsi que la suppression d’une classe à Bacouel. Son combat pour des prix de cantines plus abordables a été largement médiatisé et a amené la Communauté de Communes à moduler ses tarifs pour les familles nombreuses. Jean-Christophe Loric est responsable de la communication et des sponsors au sein du club de Foot Conty-Loeuilly SC, et rédacteur en chef de la revue de ce club, La Transversale. Président du Comité des Fêtes de Prouzel, il a organisé en 2009 et 2010 les deux premières éditions de la Fête de la Coulée Verte, manifestation mobilisant une douzaine de communes de Bacouel à Monsures et attirant près d’un millier de participants. Ingénieur centralien de formation, réputé pour sa maîtrise des dossiers ainsi que sa détermination à faire aboutir les projets qui lui tiennent à coeur, il considère que le mandat de Conseiller Général doit s’exercer à plein temps sur le terrain, à l’écoute permanente des besoins des habitants du territoire.

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